La maman contemporaine se trouve souvent à jongler entre de multiples rôles et attentes. Elle doit non seulement s’investir dans l’éducation de ses enfants, mais aussi réussir professionnellement, entretenir des relations sociales, maintenir sa forme physique et se développer personnellement. La société actuelle impose une norme élevée où la mère doit exceller dans tous les domaines, souvent au prix d’une surcharge physique et mentale. Bien que les hommes soient de plus en plus impliqués dans les tâches ménagères, domestiques et parentales, la pression sociale persiste, faisant ressentir à de nombreuses mères qu’elles ne sont jamais à la hauteur.
La maman contemporaine se pose de manière récurrente la question suivante : “Suis-je une mauvaise mère ?”
Dans son concept de “mère suffisamment bonne”, Donald Winnicott rassure les mères !
Il explique qu’une mère n’a pas besoin d’être parfaite pour favoriser le développement sain de son enfant. Au contraire, une mère suffisamment bonne répond aux besoins de base de son enfant, tout en permettant une certaine frustration nécessaire pour que l’enfant développe sa propre autonomie.
Voici un résumé des éléments clés du syndrome de “mauvaise mère” et des conseils pour le gérer.
"On n'arrive plus à se parler..."
Par Florence Peltier
90% des couples qui rencontrent des difficultés indiquent ne pas se sentir écoutés par leur conjoint.
Utiliser la reformulation positive pour sortir d’un cercle de communication négatif
Signes du syndrome "être une mauvaise mère"
Il y a les mauvaises mères malgré elles, qui, a priori, pensent être des bonnes mères mais qui en font trop ou qui font mal !
Voici quelques caractéristiques :
Préoccupation constante de la performance en tant que mère, avec le sentiment de devoir toujours en faire plus.
Incapacité à profiter du temps personnel, ressentant le besoin d’être avec leurs enfants.
Surcharge à la maison, essayant de tout gérer sans demander de l’aide.
Culpabilité qui conduit à des compromis éducatifs, comme être plus permissive ou compenser par des biens matériels.
Et il y a les mères qui ont vraiment le sentiment d’être une mauvaise mère et qui se mettent la rate au court-bouillon pour tout ou presque :
« Lorsqu’il dort, je m’ennuie, et quand il ne dort pas, il me fatigue. Cela me trotte dans la tête, car cela montre une relation assez paradoxale à mon fils ” constatait une jeune-femme, en consultation chez un de nos professionnels.
Ce syndrome de la mauvaise mère touche d’autant plus les mamans isolées, les mamans solo. La culpabilité les accompagne de prés.
Quelques conseils pour une meilleure parentalité
Ayez des exigences envers vous-même mais traitez-vous de façon bienveillante ! Ce n’est pas incompatible !
Gardez les pieds sur terre : Reconnaissez qu’il est impossible de tout faire et évitez de vous culpabiliser.
Ne vous laissez pas déstabiliser par les autres mères.
Reconnaissez que vous êtes plus qu’une mère : Il est naturel et nécessaire de prospérer dans d’autres domaines de la vie.
Déléguez et demandez de l’aide : Partagez équitablement les responsabilités domestiques et parentales avec votre partenaire. Il est également acceptable de chercher une aide extérieure.
Partagez la charge mentale avec votre conjoint en acceptant qu’il fasse les choses à sa manière.
Profitez de chaque instant : Soyez pleinement présent dans chaque activité, que ce soit avec vos enfants ou dans d’autres domaines et travaillez sur la manière de communiquer.
Soyez clair sur votre style éducatif et respectez-le : Ne laissez pas la culpabilité influencer votre façon d’éduquer vos enfants. Établissez des limites et maintenez-les.
Faites-vous accompagner par un professionnel de la santé familiale si besoin est. En quelques sessions seulement, vous pouvez reprendre le contrôle.
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