Thomas d’Ansembourg : l’art de la communication non violente

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La communication non violente (CNV) est une méthode développée par Marshall Rosenberg pour améliorer les relations humaines en favorisant la compréhension mutuelle et la résolution des conflits. Thomas d’Ansembourg, un psychothérapeute et conférencier belge, est l’un des principaux promoteurs de cette approche en francophonie. 

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Qui est Thomas d'Ansembourg ?

Un parcours atypique

Thomas d’Ansembourg est une figure emblématique dans le domaine de la communication. Né en Belgique, il a exercé la profession d’avocat au barreau de Bruxelles pendant cinq ans, puis a travaillé comme conseiller juridique pendant dix ans dans une entreprise internationale. Son parcours professionnel riche et varié a jeté les bases de son approche unique de la CNV.

Pendant ses années en cabinet, il a été confronté à de nombreuses difficultés. Ces expériences lui ont permis de réaliser l’importance de la communication et de la compréhension mutuelle pour résoudre les problèmes. C’est alors qu’il décide de réorienter sa carrière pour se consacrer au développement personnel et à la psychothérapie.

De l'avocature à la psychothérapie

En 1994, Thomas d’Ansembourg décide de devenir psychothérapeute. Il se forme à différentes approches psychothérapeutiques pour mieux comprendre les processus de conscience et la connaissance de soi. Cette transition professionnelle est marquée par une quête de sens et de clarté, loin du confort apparent que lui procurait sa profession d’avocat.

Parallèlement à sa nouvelle carrière de psychothérapeute, Thomas d’Ansembourg commence à partager son savoir, anime des conférences et des séminaires. Il devient rapidement un formateur certifié en communication. La communication non violente se révèle être un outil fondamental pour améliorer les relations entre humains et résoudre les problèmes.

Un auteur et conférencier à succès

Thomas d’Ansembourg publie son premier livre “Cessez d’être gentil, soyez vrai” en 2001. Ce livre connaît un succès retentissant et se vend à plus d’un million d’exemplaires. Il y aborde les pièges de l’ego et la non-écoute de soi, tout en proposant des moyens concrets pour mieux se connaître et améliorer ses relations avec les autres. Ce livre devient rapidement une référence dans le domaine du développement personnel.

En plus de son activité d’auteur et de conférencier, Thomas d’Ansembourg est également responsable d’une association de jeunes en difficulté. Il utilise la CNV pour participer à la résolution des problèmes et à l’amélioration de la communication au sein de cette association. Son travail auprès des jeunes illustre comment la communication peut transformer les relations, même dans des contextes de grande adversité.

Sa méthode

La communication non-violente est une méthode de communication développée par Marshall Rosenberg pour améliorer les relations favorisant la compréhension mutuelle et la résolution des conflits. Thomas d’Ansembourg, un psychothérapeute et animateur de conférence belge, est l’un des principaux promoteurs de cette approche en francophonie. Dans cette partie, nous explorerons les quatre piliers de la CNV et leur application dans la vie de couple.

Les 4 piliers de la communication non violente

La communication non-violente est une méthode de communication développée par Marshall Rosenberg pour améliorer les relations favorisant la compréhension mutuelle et la résolution des conflits. Thomas d’Ansembourg, un psychothérapeute et animateur de conférence belge, est l’un des principaux promoteurs de cette approche en francophonie. Dans cette partie, nous explorerons les quatre piliers de la CNV et leur application dans la vie de couple.

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1. Observation sans évaluation

Le premier pilier de la communication douce consiste à observer une situation sans émettre de jugement ou d’évaluation. Cette étape est essentielle pour éviter les malentendus et les embrouilles inutiles. Dans la vie de couple, il est courant de se retrouver dans des situations où l’on attribue des intentions à l’autre sans vraiment comprendre ses actions. Par exemple, au lieu de dire “Tu ne fais jamais attention à moi”, on pourrait dire “Lorsque je te parle, tu regardes souvent ton téléphone”. Cette observation factuelle permet de désamorcer le conflit en se concentrant sur des faits objectifs plutôt que sur des interprétations personnelles.

Thomas d’Ansembourg souligne l’importance de cette pratique pour promouvoir le respect et éviter les malentendus. Il rappelle que cesser d’être gentil de manière superficielle pour être vrai et authentique dans ses observations est crucial pour une communication saine.

2. Expression des sentiments

Le deuxième pilier de la communication qui n’utilise pas de violence est l’expression honnête et vulnérable de nos sentiments. En couple, partager ce que l’on ressent sans accuser l’autre permet de créer une connexion émotionnelle plus profonde. Par exemple, dire “Je me sens triste et ignorée lorsque tu ne me regardes pas pendant nos conversations” au lieu de “Tu es toujours si indifférent”. Cette démarche requiert une bonne connaissance de soi et une clarté sur ses propres émotions.

Thomas d’Ansembourg appelle à une expression authentique des sentiments pour mieux comprendre et résoudre les conflits.

3. Identification des besoins

Le troisième pilier de la communication est l’identification et l’expression des besoins sous-jacents à nos sentiments. Les conflits naissent souvent de la non-écoute de soi et des autres, et reconnaître nos besoins aide à mieux se comprendre. Dans une relation de couple, cela peut se traduire par des phrases comme “J’ai besoin de sentir que je suis important pour toi et que tu m’écoutes vraiment”. Ce processus de conscience aide à relier les comportements aux besoins fondamentaux et à éviter les pièges de l’ego.

Il aide les couples à mieux se connaître et à améliorer leurs relations en restant authentiques et en respectant les besoins de chacun.

4. Formulation des demandes

Enfin, le quatrième pilier de la communication est la formulation de demandes claires et concrètes qui respectent à la fois nos besoins et ceux de notre partenaire. Plutôt que d’exiger ou de manipuler, la CNV encourage des demandes précises et réalisables : “Pourrais-tu, s’il te plaît, poser ton téléphone pendant nos conversations pour que nous puissions mieux communiquer ?”

Cela permet de trouver des solutions mutuellement satisfaisantes.

Bonjour la CNV, adieu les conflits !

Ansembourg a significativement contribué à la diffusion et à la pratique de la communication non violente. Il a aidé des milliers de personnes à mieux se connaître et à améliorer leurs relations avec les autres. Tant les relations professionnelles que les relations amoureuses.

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